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black woman keeps herself braid

NOS ENFANTS « ÉVEILLÉS »

Le point de départ

Le premier qui a remarqué que notre fille de 5 ans à l’époque voyait les auras,  c’est son papa.

Un jour qu’ils discutaient tous les deux, elle lui a dit qu’il avait le front tout bleu, et que le mien était arc en ciel. 

Je ne vous cache pas qu’étant tous les deux « connectés », nous étions naturellement ravis que notre fille possède cette faculté. Nous lui avons expliquer ce qu’elle voyait, naturellement, de la même façon que nous lui aurions expliqué ce qu’est une voiture.

La douche froide

Plus tard, en échangeant avec une consoeur médium, j’ai été très surprise de sa réaction :

TA FILLE VOIT DES AURAS ???? C’ EST UNE CATASTROPHE !!!!

Elle qui était maman de deux enfants, dont un avait le canal ouvert, trouvait cela dangereux pour leur équilibre, il était, selon elle, primordial de le leur fermer, pour leur bonne santé mentale, les préserver du regard des autres…et c’est ce qu’elle avait fait d’ailleurs pour ses enfants.

Face à ses arguments je me suis remise en cause : je n’avais donc pas eu le bon réflexe en encourageant ma fille ?

Comprendre

Pour avoir d’autres avis, J’ai fais des recherches sur internet.

J’ai été surprise de découvrir qu’ il existe très peu d’écrit sur ce sujet. Et le peu que j’ai trouvé allait plutôt dans le sens de ne pas en parler aux enfants jusqu’à ce que cela leur passe…

J’ai tout de même fait une découverte surprenante, je vous en fait part : saviez-vous que lorsqu’un curé baptise un enfant, il lui fait le signe de croix sur le front  justement pour leur fermer leur troisième œil !!!!

J’étais si-dé-rée !!

Comment peux-t-on faire cela? Impunément ? sans expliquer aux parents la portée de leur geste ? Sans leur accord ?

Quand on connaît la force de ce canal et l’amour qu’il envoie, comment peut on voler cette lumière en toute impunité !!!

Décidément ce n’est pas ce qui va me faire aimer le clergé ! 

Pour le reste Je restais assez dubitative sur le fait que même des personnes dans la mouvance spirituelle, préférait couper les facultés de leurs enfants pour les « protéger », même temporairement.

Cela ne nous parlait pas du tout !

Mon point de vue

Alors je me suis écoutée et j’ai appliqué ce qui résonnait en moi.

Je vous donne ici mon analyse :

  • La spiritualité n’est pas quelque chose de nuisible. Au contraire, c’est un outil formidable d’éveil, de connaissance de soi, de l’autre, de l’univers. Il permet de développer l’amour, la mise de côté de l’égo. C’est par définition un outil d’élévation de l’âme. 
  • Je conçois qu’il peut y avoir de la dangerosité à percevoir des énergies du plus haut si nous ne les maîtrisons pas. Toutefois il est également dangereux de traverser des routes. Nous apprenons bien aux enfants les gestes pour se sécuriser avant de traverser, je ne vois pas pourquoi on ne peut pas faire de même avec la spiritualité. A fortiori je préfère les « superviser » et les accompagner avec ce don tant qu’ils sont mineurs. Je trouve qu’il est plus dommageable de laisser un adulte se dépêtrer seul avec son « éveil » qui lui tombe dessus.
  • Je suis parent. Mon rôle premier est d’éduquer mes enfants, d’en faire des adultes aimants , tolérants et aidant leurs prochains. Le fait que nos enfants soient des enfants spirituels ne vont que dans le sens de mon (nôtre) principe éducatif. 

Le regard des autres ?

Alors oui bien sûr, lorsque notre petite explique à un repas de famille qu’un fantôme est venu lui parler, évidemment, cela peut poser question. 

J’ai pris, nous avons pris, le parti d’expliquer à nos enfants que ce qu’ils voyaient n’était pas vu par tout le monde. Nous tâchons de lui enseigner la tolérance et le respect. Notre fille a compris que personne ne voyait les microbes à l’oeil nu : pour autant tout le monde convient que les microbes existent.

Pour les autres, mon regard suffit au fait qu’ils n’aillent pas plus loin avec mes enfants… Je ne pourrais pas faire changer d’avis les plus sceptiques, et je ne le veux pas d’ailleurs, chacun vit ce qu’il a à vivre ; je ne juge pas. Toutefois j’interviens lorsque je juge que le ton dérape.

Nos enfants pratiquent l’école à la maison. Nous n’avons donc pas eu à traiter le problème de la spiritualité avec les copains de classe. Très franchement, cela n’aurait pas changer notre regard. 

Ils n’ont pas à avoir honte de ce qu’ils sont. 


De plus en plus de personnes s’éveillent à mesure que le taux vibratoire de la terre augmente. Il n’y a qu’à observer les vidéos sur les éveils spirituels.

Des enfants appelés arc en ciel, cristal, indigo… naissent avec des connexions établies. Et que dire dans quelques années…

Lorsque j’entends les dégâts psychologiques que des parents ont pu créer malgré eux , en expliquant à leurs enfants que les voix qu’ils entendaient n’existaient pas … Je trouve qu’il est préférable d’apprendre à ses enfants à vivre avec leur facultés.


Le bilan

Un an après ses premières « apparitions », notre fille nous parle de son univers comme si elle nous demanderait une tartine de confiture.

Nous échangeons, nous répondons à ses questions. Cette normalité banalise son « originalité » qui finalement n’en est pas une. Nous ne pouvons que remarquer qu’elle est épanouie.

Sa bienveillance, sa tolérance, son amour des autres sont déjà des qualités bien engagées chez elle.

Merci la vie !!!